Adulé par les joueurs, décrié par les détracteurs du jeux vidéo qui en font l'apôtre du Malin, GTA ne laisse personne indifférent. Et pour cause, entre le politiquement incorrect et le gameplay aussi ouvert qu'une fleur à la fin du printemps, Grand Theft Auto fait tout pour se maintenir au sommet.
Test:
-Graphismes 14/20
Si le design, la richesse et l'envergure de San Andreas des villes sont des réussites indéniables, il faut en payer le prix par un niveau technique qui n'a pas changé depuis Vice City et GTA 3 et une quantité de bugs assez affolantes, de collision notamment. Gageons que Rockstar a fait ce qu'il a pu, mais il faut reconnaître que San Andreas est loin d'être le plus beau soft de la console.
-Jouabilité 18/20
Marque de fabrique de la série, la prise en main est rapide, simple et intuitive. San Andreas reprend des bases solides qu'il enrichit encore pour nous offrir un gameplay d'une richesse toujours aussi enthousiasmante. En marge des missions liées à l'intrigue, le nombre de distractions annexes est encore plus colossal qu'auparavant. On regrettera le système de tir encore peu convaincant, voire archaïque.
-Durée de vie 18/20
On peut tabler sur une bonne cinquantaine d'heures de jeu en ajoutant les missions principales et tout le reste. GTA étant de surcroît un parfait client pour ce qui est de la rejouabilité ultérieure.
-Bande son 18/20
Les radios diffusent de quoi satisfaire tout le monde, des amateurs de hip hop à la country en passant par le rock ou le metal, le reggae ou autre. Quant au doublage, il est assuré par des pointures de haut vol du cinéma.
-Scénario 16/20
Un scénario qui emprunte aux références du genre, qu'on pense à Scarface ou Boyz In The Hood. Mais plus que l'intrigue, c'est bien la retranscription de l'ambiance et le soin de l'univers qui confèrent sa chair au jeu.
-Note Générale 18/20
C'est vrai qu'il fait pâle figure, peine à voir parfois même, que certains détails agaçants l'entravent toujours comme sa visée encore pénible ou son IA déroutante mais bigre, quelle grandeur il a ce San Andreas. Rockstar a une fois de plus réussi un coup de maître en livrant au monde un jeu aux milles facettes qu'il est impossible de résumer. Explorer totalement l'univers de cette Californie virtuelle, voilà une expérience dont on aurait tort de se priver.
Mon avi :
Alors là... c'est le genre de jeu qui... défoule !