Tout le monde l'attend depuis des mois pour savoir si au final Crysis prendra la place convoitée de FPS de l'année. Digne successeur de Far Cry, Crysis prouve s'il était encore besoin que Crytek est un orfèvre du FPS, de véritables artistes.
Test :
-Graphismes 19/20
Une fois encore, Crytek livre son bébé qui s'impose comme un nouvel étalon graphique. On franchit un véritable cap technologique, qui plus est dans un environnement ouvert totalement interactif. Bon, l'ennui, c'est que pour profiter de tout ça, il faut un PC de l'espace ou consentir à quelques sacrifices.
-Jouabilité 18/20
Au premier abord, on prend Crysis pour un Far Cry amélioré, grosse erreur. Le gameplay vous laisse libre d'agir en profitant des possibilités offerts par la combinaison et l'environnement vivant et réactif. Ce qui n'empêche pas Crytek de surprendre avec une seconde partie plus linéaire mais tout aussi réussie. On ne regrettera que quelques passages un peu déroutants.
-Durée de vie 17/20
Comptez une moyenne de 8 à 10 heures pour terminer le jeu une première fois, près de 15 en mode Delta, tout en gardant à l'esprit qu'il possède un excellent potentiel de rejouabilité. De plus, le multijoueur a vraiment de quoi aider à rentabiliser son achat.
-Bande son 17/20
Moins bon que la VO, le doublage VF reste d'excellente qualité. Notez qu'en mode Delta vous pourrez même jouir du doublage coréen des soldats ennemis. Les thèmes musicaux sont également un petit régal pour les tympans.
-Scénario 14/20
Si le scénario n'est finalement pas vraiment trépidant, sa narration et la mise en scène compensent cette faiblesse de fort belle manière.
-Note Générale 18/20
Il suffit d'un PC actuel pour profiter de Crysis, certes, pas au maximum de son potentiel technique mais qu'importe, car in fine, le bébé de Crytek n'est pas qu'une vitrine technologique, c'est avant tout un excellent FPS solo d'une grande richesse. A n'en pas douter le FPS de l'année malgré ses quelques imperfections qui, fatalement, ressortent comme des pixels morts sur un écran blanc immaculé. La rançon de l'excellence, c'est que l'on tolère moins bien les défauts.